Journées techniques suisses des installations à câbles à Adelboden

Congrès UCT-RMS 2012 

 

Même si le temps ne s'est pas toujours présenté sous son meilleur aspect pendant le séminaire, les participants ont bénéficié à Adelboden d'une excellente organisation.

Des exposés de haut niveau, des conversations passionnantes avec les fournisseurs et collègues, de même que des sommets gastronomiques ont marqué la manifestation.

Dès la veille, plus de 100 personnes s'étaient déjà rendues à Adelboden pour notre séminaire spécialisé annuel. Le souper a été pris au Restaurant Kreuz d'Adelboden. Le premier jour, notre nouveau président, Laurent Vaucher, de Téléthyon SA, a accueilli toute la famille des transports à câbles et s'est félicité de pouvoir communiquer le nouvel effectif des participants supérieur à 380 personnes inscrites. Sous le point de l'ordre du jour retenu "Best Practice", les participants ont pu largement bénéficier d'exposés pratiques et féliciter le comité d'organisation sous la direction du directeur technique Hansruedi Däpp pour la parfaite préparation de la manifestation. 

Christoph Meier, membre du comité, a assumé aussi souvent que possible la fonction de modérateur et Aurelio Casanova, président de la direction du CITT, a été le premier orateur du séminaire. Depuis son entrée en fonction en 2010, le président du CITT a relever que derrière l'appellation "Concordat" sur les skilifts et remontées mécaniques ne bénéficiant pas d'une concession fédérale, tous les acteurs ne savent pas parfaitement de quoi il en retourne. En Suisse, une convention entre les cantons est intitulée "concordat". L'importance des concordats intercantonaux résulte du fédéralisme suisse dans lequel dans de nombreux domaines politiques, comme par ex. justement la législation sur les installations à câbles, non seulement la Confédération, mais également les cantons sont compétents pour leur application. Certaines tâches pratiques sont uniformisées sans qu'une loi nationale ne soit nécessaire à cet effet. Les concordats peuvent être conclus entre quelques cantons, mais également entre tous. Ils doivent être séparément approuvés sur le plan politique dans le processus législatif normal.

 

Pourquoi le CITT a-t-il au juste vu le jour? 

Comme l'a relevé Erwin Bloch à partir de recherches du directeur du service de contrôle du CITT pendant de longues années, après la première guerre mondiale, le Conseil fédéral a été invité, à la suite de diverses initiatives parlementaires, à examiner la question de la mesure dans laquelle des téléphériques pouvaient, dans certaines conditions préalables, être réalisés pour le transport occasionnel, mais non commercial, de personnes dans des régions de montagne. En 1932, en s'appuyant sur ces éclaircissements, le Conseil fédéral a exempté les petits téléphériques aériens de l'obligation d'une concession fédérale (une régale dite postale) et en conséquence a ouvert la voie à un développement plus ou moins sauvage de la construction de téléphériques aériens agricoles. Malgré l'augmentation de ceux-ci et des télésièges après la seconde guerre mondiale, les cantons n'avaient souvent seulement qu'en partie, ou même pas du tout, réglementé les procédures. De même ceux-ci n'étaient pratiquement pas en mesure d'effectuer les contrôles nécessaires.

Zertifizierung AdelbodenLa création d'une organisation plus importante était urgente parce que les accidents n'étaient pas rares. Le Département fédéral des chemins de fer et postes a en conséquence invité les cantons intéressés à une conférence le 4 novembre 1948, avec comme mission d'engager les préparatifs à la création d'un concordat intercantonal des téléphériques et téléskis ne bénéficiant pas d'une concession fédérale. Malgré un besoin incontestable, il a fallu attendre jusqu'au 17 juin 1955 pour que le Conseil fédéral puisse approuver officiellement le concordat. La raison en était que celui-ci ne pouvait être opérationnel que s'il avait été adopté par au moins cinq cantons. Glaris a été le premier à le faire dès le 4 mai 1952, suivi par les cantons du Valais, de St. Gall et de Schwyz en 1953. Le quorum nécessaire a alors été atteint avec l'adhésion du canton de Neuchâtel le 9 janvier 1955. Aujourd'hui 21 cantons et la Principauté associée du Liechtenstein adhèrent au concordat. Il ressort d'autre part des documents que les premières années, l'organe de contrôle technique a été assuré par un employé retraité de l'Office fédéral des transports. Le service de contrôle a été confié à un bureau d'ingénieurs privé en 1956 et est devenu indépendant en 1975. En 1963, Erwin Bloch a été engagé comme chef du service de contrôle, lequel a, pendant 40 ans, jusqu'à une retraite bien méritée en juillet 2003, constitué une organisation efficace et professionnelle. De 2003 à avril 2012, Reto Canale a été directeur du service de contrôle, qui est, depuis cette date, dirigé à titre intérimaire par Kuno Meier. Nous espérons qu'un nouveau directeur pourra prochainement être nommé.

 

La commission fédérale du travail vérifie les tâches de la CITT 

Le chef par interim de la CITT, Bruno Meier, a rappelé la responsabilité des exploitants, ceux-ci étant responsables d'une exploitation sûre, de la présence d'un personnel capable, de même que de son perfectionnement. La tâche de la CITT est de vérifier que l'exploitant est pleinement conscient de sa propre responsabilité dans le domaine de la sécurité et que la maintenance est assurée  et correctement documentée. Malheureusement nous constatons dans certaines petites entreprises un manque de compétences internes et que les renouvellements des installations ne sont souvent pas assurés par manque de financement. C'est pourquoi nous tentons, dans la mesure de nos possibilités, de soutenir les entreprises dans la perception de leurs responsabilités et de leurs tâches. Les contrôles doivent être réalisés par l'exploitant et non par la CITT. Des connaissances techniques ont pu être apportées à plusieurs exploitants par l'utilisation de synergies régionales. Des exemples pratiques montrent malheureusement que la responsabilité des exploitants n'est pas toujours correctement perçue, en particulier dans les petites entreprises. Il est aussi de la responsabilité de l'exploitant de connaître la situation effective des câbles. L'exploitant doit à cet effet faire appel à un centre de contrôle accrédité reconnu par l'OFT et prendre les mesures recommandées dans les délais. L'oubli du contrôle d'un câble peut conduire à un risque d'exploitation et l'exploitant est alors responsable des dommages en résultant. Sur les 43 événements annoncés l'année dernière, 13 étaient des accidents. Heureusement aucun mort n'a été relevé pendant cette période. Des pistes verglacées ont avant tout conduit à des accidents. Mais il existe constamment des événements dus à un pontage de commandes conduisant à des dommages importants sur les installations. Un pontage ne peut être réalisé que si la cause d'une panne ou d'un avertissement est parfaitement éclaircie sans le moindre doute. Le personnel doit être parfaitement conscient du danger représenté par un pontage des commandes. La CITT a établi il y a peu de temps, en accord avec les cantons, un nouveau formulaire de demande d'autorisation d'exploitation cantonale pour les petits téléphériques et bandes transporteuses.

Une commission de travail examine à l'heure actuelle les catégories d'installations qui doivent dans l'avenir être techniquement évaluées et surveillées. Les bases légales pour les différentes catégories d'installations sont-elles encore en ordre? D'autre part on doit éclaircir la question de savoir quelles sont les installations qui seront autorisées selon la nouvelle procédure de la législation sur les transports à câbles. Et quelles procédures d'autorisation seront dans l'avenir appliquées pour les funiculaires, les bandes transporteuses, les escalators et les pistes de luge. Ce travail est déjà engagé depuis près de deux ans. Les diverses conversations avec les experts ont montré que les installations bénéficiant d'une autorisation cantonale sont soumises à la loi sur les téléphériques et doivent satisfaire les normes EN correspondantes.

 

 

Peu de blessés 

Le chef de la section technique des téléphériques OFT, Laurent Queloz, en fonction depuis 2008, a fourni des indications sur la nouvelle organisation de la section Technique des téléphériques. La section Technique des téléphériques dispose d'un bureau d'ingénieurs interne, qui met à la disposition des sections d'autorisation et de surveillance de la sécurité des ingénieurs en mécanique, en génie civil et en électricité dans le cadre de mandats. Ceux-ci effectuent des contrôles sur les installations à câbles existantes. Ils vérifient les aspects techniques de sécurité des dossiers et des installations à câbles et collaborent à divers groupes de travail nationaux et européens dans le domaine de la normalisation. Madame Franziska Sarott a succédé à Walter Schneider qui a pris sa retraite. Philipp Martin est responsable pour la Suisse romande de la la section Surveillance de la sécurité. Beat Rupp est actuellement l'interlocuteur des régions de Glaris, Wenger, Mürren et Haut-Valais. Sur 69 événements, 18 sont des accidents et on a malheureusement compté un mort. 18 personnes ont été blessées sur les 638 installations concessionnaires en Suisse (l'année précédente 26 blessés) et une personne est morte à la suite de ses blessures en sautant d'un télésiège. Malheureusement on constate toujours des annonces de sinistres provoqués par des tiers qui croisent des tracés d'installations de transport à câbles. Les mesures de précaution nécessaires doivent dans ce domaine être prises en temps utile par l'exploitant.

 

Limite entre maintenance et transformation 

La notice 4, qui explique la délimitation entre la maintenance et la transformation, est toujours interprétée différemment par les cercles intéressés participants. En conséquence l'OFT travaille conjointement avec les fabricants et les RMS à pouvoir développer une compréhension commune claire de ce sujet. Les articles 36 et 37 de la loi sur les téléphériques créent dans ce domaine de la clarté. L'article 36 Transformation et modification après l'attribution de l'autorisation fédérale: si l'exploitant prévoit des transformations, modifications de l'installation, il doit préalablement adresser une demande à l'autorité délivrant l'autorisation. Cette autorité décide si une nouvelle approbation des plans ou autorisation d'exploitation est nécessaire et de quelle façon la procédure doit être réalisée. Une nouvelle approbation des plans ou renouvellement de l'autorisation d'exploitation est nécessaire si des transformations ou modifications ne sont pas couvertes par l'approbation des plans ou l'autorisation d'exploitation existants. L'art. 37 Remplacement d'éléments de construction du même type: si un élément de construction relevant de la sécurité est remplacé par un autre de même type, l'exploitant doit attester que l'élément de construction a été réalisé de façon conforme aux prescriptions. Il doit à cet effet adresser à l'autorité d'autorisation une déclaration de conformité du fabricant pour cet élément de construction et, si nécessaire, un certificat de conformité valable ou un rapport d'expertise valable. La notice 4 nouvellement créée, en vigueur depuis le début de l'été 2012 sous www.bav.admin.ch/themen, doit continuer à être développée par les participants, de manière que ce sujet soit dans l'avenir totalement éclairci. Tous les participants sont cordialement invités à cette collaboration.

 

Le grand événement de la Coupe du monde 

Markus Hostettler, le directeur des Bergbahnen Adelboden AG, se félicite de présenter la station d'Adelboden. Après son exposé, les Adelboden Bergbahnen AG ont été distingués pour leur concept de parking durable par un certificat de CO2 de la Banque suisse du CO2. Peter Willen, président du CO de la Coupe du monde d'Adelboden, a présenté l'organisation et l'importance des compétitions de la Coupe du monde. Les dépenses consacrées à cette grande manifestation se sont élevées à 4,5 millions de francs et  ont généré pendant la manifestation, une plus-value d'environ 7,7 millions de francs. Cette année, le slalom géant a réuni 29'000 spectateurs et le slalom 11'500 personnes. 50 contrats de partenariat ont été conclus pour pouvoir financer cette fantastique manifestation. Depuis 1955, Adelboden organise des compétitions internationales et, depuis 1967 celles de la Coupe du monde en lieu chez nous. La présence des médias est immense. Plus de 300 journalistes accrédités rendent compte de la manifestation qui est retransmise à la télévision dans 20 pays. 3800 assistants qui sont dédommagés sont nécessaires pour le succès de la Coupe. A l'heure actuelle, la coupe de ski alpin fait partie des 22 plus grandes manifestations sportives suisses et contribue en grande partie au succès des sports d'hiver à Adelboden.

 

Coulées de neige 

Marc Schär de l'Institut de la neige et des avalanches de Davos a évoqué devant les participants la situation inhabituelle des coulées de neige l'hiver passé. De janvier à mars, des coulées de neige se sont déclenchées presque quotidiennement. On a à cette occasion compté deux victimes. D'importants dégâts à des bâtiments, voies de circulation ou forêts en ont résulté. De nombreuses pistes et routes ont été touchées par les coulées de neige. L'inventaire et l'évaluation des dommages aux biens ne sont pas encore terminés. Normalement les coulées de neige apparaissent en moyenne tous les 30 ans. L'hiver dernier les surfaces et forces en cause ont été supérieures aux années 1999 et 1995. Des arbres trentenaires ont été emportés à Hasliberg, à Elm un pylône de remontées mécaniques, qui avait déjà été touché par une coulée de neige en 1999, a subi à nouveau un dommage. La chaleur du mois de novembre, qui n'a pas permis au sol de geler et la chute soudaine à la mi-décembre d'importantes quantités de neige fraîche comme nous en avons rarement vu, ont été à l'origie de ces coulées. La limite du zéro degré a souvent été supérieure à 2000 mètres. Tous ces facteurs ont provoqué de nombreuses coulées de neige l'hiver dernier. Une surface lisse en est souvent la cause. Quelques inégalités dans le sol avec des piliers en bois suffisent pour minimiser les coulées et offrir une protection contre ces avalanches.

 

Ouvrage de référence en matière de technique ferroviaire (RTE) 

Urs Walser de l'Union des transports publics (UTP) est responsable de l'ouvrage de référence en matière de technique ferroviaire orientée sur l'importance de celui-ci pour les chemins de fer suisses (RTE). Les comités de l'UTP comprennent quatre commissions sectorielles (transport d'agglomération, régional, touristique et des marchandises). Il existe d'autre part cinq commissions spécialisées (trafic d'agglomération, trafic régional, trafic touristique et trafic marchandises). Il existe d'autre part cinq commissions spécialisées (technique et exploitation ferroviaire (KTBS), technique et exploitation bus, ressources humaines, finances et infrastructures). La commission KTBS se consacre à quatre tâches principales: constitution d'une plate-forme pour les différents aspects de la technique et de l'exploitation ferroviaire, de même que leur mise en réseau, promotion de la standardisation technique et d'exploitation par la publication du RTE, préservation, constitution, maintenance et diffusion de connaissances ferroviaires spécifiques et collaboration au développement des prescriptions techniques et d'exploitation ferroviaire, ainsi que réglementations. Les différents acteurs sont parfaitement organisés en réseau dans le système global des chemins de fer, tels que: l'OFT, les écoles spécialisées, l'industrie, les bureaux d'ingénieurs, les associations spécialisées, les normes, l'ouvrage de référence en matière de technique ferroviaire (RTE), de même que l'UTP pour que l'objectif supérieur d'une exploitation sûre et économique soit garanti.

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L'ouvrage de référence en matière de technique ferroviaire (RTE) assemble l'expérience et les connaissances des spécialistes des chemins de fer suisses. Il offre un soutien pour les auteurs du point de vue organisation, processus, autorisation et publication, contribue à la coordination avec d'autres  projets de RTE et favorise le suivi des développements des  normes nationales et internationales. La base et l'ouvrage de référence "documentation de base sur les passages à niveau" paraîtra début novembre et réglementera de façon uniforme l'étude des projets et la réalisation des passages à niveau. Il s'adresse aux propriétaires de chemins de fer et de routes, de même que de chemins, aux auteurs de projets, aux experts et aux autorités. Selon les explications d'Urs Walser, la sécurité sera, avec cet ouvrage de référence, assurée à des coûts relativement modérés.

 

Partenariat satisfaisant 

Lorenzo Sabato des CFF a expliqué qu'en ce qui les concernent en leur qualité de propriétaire de plus de 6000 ponts ferroviaires et d'environ 1'200 passerelles, ainsi que d'environ 3'500 passages sous voies une réglementation légale claire est d'une grande importance. Les nombreux ouvrages entraînent des interfaces avec les communes, les cantons, la Confédération et les privés. La stratégie des CFF est que les passerelles qui sont propriété des CFF puissent être transférées le plus possible à des tiers. Le transfert intervient dans la mesure du possible après la rénovation des passerelles. Tous les ponts ferroviaires originellement à des tiers doivent devenir la propriété des CFF. Ceux-ci doivent indemniser le supplément d'entretien provoqué à cette occasion sans que le but supérieur d'égalité de traitement entre les partenaires disparaisse. Lorenzo Sababo a montré, sur l'exemple d'un assainissement ou d'une rénovation de passerelle, de quelle façon les CFF imaginent la chose. Dans le cas d'une rénovation complète d'un pont, qui coûte Fr. 550'000.--, les CFF versent Fr. 386'000.—et le reste est à la charge de la commune. Le pont est la propriété de la commune et celle-ci doit en conséquence également l'entretenir. Les CFF ne doivent plus assurer que leur obligation d'inspection du pont. Grâce au nouvel ouvrage de référence en matière de technique ferroviaire, les coûts des passages à niveau seront dans  l'avenir répartis proportionnellement.

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Les checklistes réduisent les accidents 

Oskar Koch de la Suva a présenté avec satisfaction la nouvelle checkliste "Travaux sur les installations ferroviaires". Les principaux risques lors des travaux sur des installations ferroviaires sont les écrasements, les chutes et les accidents dus à la chute d'objets. Cette nouvelle checkliste a pour but de réduire les dangers. Une analyse de situation dans le domaine de la sécurité est obtenue en remplissant la checkliste. Une planification des mesures à prendre doit être prévue si les exigences de la checkliste ne sont pas satisfaites et une répétition des contrôle est recommandée tous les six mois. Il est tout à fait important d'examiner si des équipements d'arrêt d'urgence sont disposés en accédant aux endroits dangereux et également que ceux-ci sont protégés contre une remise en service intempestive de façon sûre lors de travaux de maintenance. D'autre part il faut vérifier si les équipements de protection sont en place sur les parties mobiles de l'installation. La garantie de la communication entre l'opérateur et les personnes travaillant sur les installations constitue une autre tâche importante du responsable technique. Il appartient également aux tâches du responsable technique de vérifier que l'équipement personnel soit toujours porté lors de l'escalade de pylônes et que les casques de protection avec leur jugulaire soient correctement portés. L'observation de ces règles permet d'éviter de nombreux accidents.

 

Pool Alpin Suisse 

A la fin de la première journée, Rainer Jochum, directeur de Pool Alpin Suisse, a présenté les avantages de la nouvelle communauté d'achats. La société par actions Pool Alpin Suisse avec siège à Balgach dans le canton de St. Gall, existe depuis le 1er décembre de l'année dernière. Le modèle qui vient d'Autriche et qui fonctionne avec succès depuis 19 ans a entre temps convaincu 40 entreprises de remontées mécaniques suisses qui font appel aux prestations de la communauté d'achats. Les membres obtiennent ainsi la qualité exigée au meilleur prix. Ils peuvent fondamentalement bénéficier de trois prestations: A) Accords de livraison avec des fournisseurs sous contrat, B) Commandes collectives à la suite d'enquêtes de besoins et C) Déroulement des commandes par Pool Alpin. Nos membres reçoivent des conseils d'achat, de même que des offres de prix pour les différents biens de consommation de la branche des installations à câbles. Selon la taille de l'entreprise, les membres payent des  honoraires de contribution et obtiennent ainsi un savoir-faire professionnel dans le domaine des achats. Nous recherchons en particulier une collaboration constructive avec les membres. Adrian Jordan, directeur technique des St. Moritzer Bergbahnen, a confirmé les explications du directeur Rainer Jochum. La pression du marché que subissent les installations à câbles doit pouvoir être reportée sur les fournisseurs. Les St. Moritzer Bergbahnen escomptent des économies atteignant 20% par leur collaboration à Pool Alpin. Notre entreprise est  soulagée par l'outsourcing des achats en bénéficiant simultanément d'une transparence du marché et de compétences spécialisées.

 

Assemblée générale 

Dans son allocution d'ouverture, le nouveau président Laurent Vaucher a adressé ses remerciements au comité d'organisation dirigé par Hansruedi Däpp pour cette manifestation parfaitement organisée. Le rapport annuel du président n'est pas lu, on le trouve à la page 7 du programme. Le président regrette que l'année passée deux cours de formation aient dû être annulés consécutivement à un manque d'inscriptions. Le séminaire prévu sur l'enneigement technique n'a pas non plus été organisé par manque d'inscriptions. Une réunion commune des comités a pour la première fois eu lieu avec l'association romande UCTR le 21 juin de cette année au Moléson. Une telle rencontre doit être répétée annuellement. Depuis longtemps le comité travaille à une nouvelle page Web qui doit être ouverte prochainement. Elle sera présentée aux membres demain à la fin de la réunion. Le procès-verbal de l'assemblée générale de Bienne, le rapport annuel du président, de même que les comptes 2011 sont approuvés sans opposition. La proposition de maintien des cotisations annuelles des membres A et B est également approuvée par l'assemblée. Au point Elections de l'ordre du jour, le président communique que le mandat d'Andreas Zenger et de Gieri Berthel doit être renouvelé. Cette proposition est également adoptée à l'unanimité.

 

Mutations et divers 

Les demandes d'admission de 12 membres A et 7 membres B sont présentées. Tous les candidats sont acceptés par applaudissements. 11 membres passent dans les rangs des vétérans. On compte 9 sorties de membres A et 10 sorties de membres B. Une minute de silence est observée pour les trois membres décédés Von Rotz Sepp, Rieder Johann et Schweri Alfred. Le président soumet la proposition de nommer Peter Julen membre d'honneur. Il l'a plus que mérité après au total 20 ans de présence au comité et 12 ans comme président de l'UCT. Peter Julen est élu membre d'honneur de l'UCT par de vifs applaudissements. Le président indique que l'assemblée de l'an prochain aura lieu à Montana. La date précise sera communiquée ultérieurement et il souhaite à tous les participants une saison hivernale réussie et sans accident. Les contacts avec les fournisseurs ont pu être entretenus après l'assemblée générale dans la tente d'exposition. 44 exposants ont saisi la possibilité d'être présents à notre assemblée d'Adelboden. A 19h00 on s'est réuni dans la station inférieure du Sillerenbühlbahn pour ensuite apprécier la cuisine du restaurant d'altitude. Vous trouverez la suite de l'assemblée dans le numéro de mars.

Adelboden s'est montré sous son meilleur jour pendant le séminaire sur les installations à câbles.

Texte et illustrations: Damian Bumann